Site d’apiculture alternative SNS v1.11 le 16-06-2017     contact     faq

Pourquoi ce site

C’est quoi l’APICULTURE  ALTERNATIVE

SANS NOURRISSEMENT ARTIFICIEL ?

Le principe de base de l’apiculture moderne est de prélever le miel que les abeilles ont fabriqué pour leur survie, et de leur donner du sucre à la place.

Dans une démarche écologique, nous avons décidé de ne prélever que le surplus (ce qui limite drastiquement notre récolte) : les abeilles ne mangent ainsi que leur miel, comme dans la nature depuis toujours !

Voir la méthode en détail dans les docs

Apiculture alternative sans nourrissement artificiel

          Documentation

NOTRE  APICULTURE

L'abeille produit naturellement plus qu'elle n'a besoin, car elle prévoit l'essaimage (division de sa colonie), mode naturel d'expansion de l'espèce qui compense la perte d'autres colonies sur la planète (hiver rigoureux, attaque de prédateurs…). Mais l'apiculture moderne et soumise au marché change la donne, car pour vivre de son travail, l'apiculteur n'a d'autre choix que de vendre des quantités considérables de miel. Le développement technologique aidant, l'homme a mis au point des nourritures de substitution pour l'abeille : les sirops industriels. Moins coûteux que le miel à produire, l'apiculteur conventionnel ponctionne toute la production des hausses de ses abeilles et les nourrit de sirop pour éviter qu'elles ne meurent de faim l’hiver…

Nous avons créé un espace documentaire hors maquette du site, avec un graphisme plus reposant pour l’œil en lecture prolongée : vous pouvez y accéder en bas de page. Vous y trouverez entre autres :

Tout sur l’abeille et sa ruche... Mais aussi sur les piqûres et les frelons.

Un peu d’histoire, d’art… et de cuisine.

Traçabilité (grâce au n° de lot, retrouvez toute l’histoire de votre pot).

Infos apiculteurs pour se lancer, tutoriel hivernage, liens médiathèque…

ACCEDER  A  L’ESPACE DOCUMENTAIRE

…Or le miel est la nourriture naturelle de l'abeille, et ce depuis 30 millions d'années. Le sirop que l'apiculteur leur donne est généralement dépourvu de vitamines, protéines et oligo-éléments, ce qui ne peut qu’affaiblir ses colonies, qui deviennent plus sensibles aux maladies et prédateurs de toute nature. Pour contrer cet effet néfaste, les apiculteurs peuvent utiliser des traitements pharmaceutiques, ce qui ne les empêche pas forcément de voir mourir un nombre important de colonies chaque année. De plus, même si les moments d’application du nourrissement ou des traitements sont censés être hors période de récolte, une personne sceptique peut toujours douter de la présence éventuelle de résidus de ces produits dans le miel qu'elle consomme.

Afin de rester respectueux de nos animaux de compagnie et de ne pas en faire des bêtes de somme, nous préférons produire moins et ne sommes donc pas en mesure de vivre de notre travail : nous avons donc d'autres sources de revenu (sciences, informatique, tertiaire,…).

Des scientifiques ont estimé que les abeilles prévoient autant que possible une surproduction de 30% (selon les bonnes ou mauvaises saisons sur ces trois dernières années, on a en effet constaté un surplus de 10 à 50%)… nous estimons donc la quantité produite et la quantité nécessaire pour chaque ruche et prélevons le surplus uniquement... Si un apiculteur professionnel, prisonnier de la rentabilité de son entreprise, voulait faire la même chose, soit il devrait avoir un nombre ingérable de ruches, soit vous trouveriez son miel entre 2 et 4 fois plus cher que celui de ses concurrents ! Le consommateur serait le premier à se plaindre. Nous ne donnons donc aucune leçon de morale à qui que ce soit, notre site web n’a pour seul but que de partager une expérience différente du contexte commercial. Pour qu’elle soit viable à grande échelle, ce sont tous les repères financiers de notre société qu’il faudrait changer : plus de producteurs qui récoltent moins, pluri-activité fermière, mode de vie différent (voir Pierre Rabhi et la sobriété heureuse)…

Si l’absence de nourrissement artificiel est le cœur de notre attention, elle va de pair avec :

• L’absence d’autres techniques artificielles courantes : traitements chimiques, chauffage à l’extraction, …
• Des ruches bien situées (limiter la proximité avec des zones à pesticides, éviter les couloirs venteux, prévoir un point d’eau, choisir une bonne orientation et une hauteur au sol adéquate…)
• Des ruches bien protégées des fortes chaleurs de l’été et du climat hivernal (voir notre tutoriel); et bien fixées ou entourées pour éviter les renversements (tempêtes, sangliers…)
• Le partage d’information, la participation ou l’encouragement à tout ce qui tourne autour de notre activité : ce site web, un travail en commun avec certains agriculteurs locaux, un rucher école pour les nouveaux arrivants, des possibilités d’interventions avec ruche-démo en milieu scolaire, etc.

Nous ne considérons pas nos abeilles comme des vaches à miel et nous savons que dame nature nous le rend bien !

VIDEO pour vous promener au cœur de l’essaim (en combinaison !!) MONTEZ  LE  SON !